L’achat en nue-propriété, un investissement à rentabilité anticipée

L’achat en nue-propriété, un investissement à rentabilité anticipée
Le 04/01/2017 à 21:10 par Robertlemiro

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C’est le bon moment pour acheter, tout le monde le dit. Avec la baisse des taux, l’immobilier coûte moins cher et c’est l’occasion d’investir. Toutefois, il existe un moyen de faire encore plus d’économies à l’achat. C’est l’achat en nue-propriété.

L’achat en nue propriété ?

Qu’on se rassure, il ne s’agit pas de signer le compromis de vente en étant complètement dévêtu. La nue-propriété, c’est un démembrement de la pleine propriété. On sépare la nue-propriété et l'usufruit. L’acheteur est le nu-propriétaire, c’est lui qui a les droits sur le bien, mais il n’en a ni l’usage ni la jouissance. L’usufruitier est souvent un bailleur institutionnel ou social. C’est à lui que revient la gestion locative. Le démembrement est engagé sur une période d’au moins 15 ans. À la fin de ce délai, le nu-propriétaire retrouve l’intégralité des droits sur son bien et seul lui en dispose, en use et en jouit, et ce sans frais ni démarche supplémentaires.

Acheter en nue-propriété, ça apporte quoi ?

L’investissement en nue-propriété est intéressant car au moment de l’achat, le prix de l’usufruit est déduit du prix du bien, ce qui représente une économie immédiate. De plus, le nu-propriétaire est libéré des obligations de gestion locative, à la charge de l’usufruitier. Un autre avantage de l’investissement dans l'immobilier en nue propriété, ce sont les avantages fiscaux, puisque le propriétaire est exonéré de taxe foncière et de l’Impôt Sur la Fortune pour toute la durée du démembrement, jusqu’à la reconstitution de la pleine propriété.

Des économies et une certaine tranquillité d’esprit

La réduction permise par le démembrement est en fait la somme des loyers que le propriétaire aurait perçus sur 15 ans en achetant le logement au prix fort. Ça revient, en gros, à déduire du prix d’achat les loyers des quinze prochaines années et, en moyenne, à acheter son bien à 60% de son prix en pleine propriété. L’acquéreur, non content d’économiser plus d’un tiers du prix du bien immobilier, en plus de ne pas subir les contraintes liées aux obligations de gestion locative, est ainsi mis à l’abri des risques d’impayés et autres retards de loyers. De plus, l’usufruitier s’engage à restituer le bien en état. Les travaux d’entretien et de rénovation entre deux locataires et avant la restitution au nu-propriétaire sont donc à la charge du bailleur.
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