Un festival tactico-technique entre l'Espagne et l'Italie

Un festival tactico-technique entre l'Espagne et l'Italie
Le 10/06/2012 à 21:51 par tidjegwada

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Nous avons assisté au match le plus abouti de cet euro entre l’Espagne et l’Italie. Il fut d’une grande intensité physique, et surtout d’un niveau technique très relevé ce qui explique ce match nul 1 - 1 entre les deux équipes. Les buteurs : Di Natale (60) et Fabregas (64).


Hier on espérait énormément du match Allemagne Portugal opposant une équipe d’Allemagne grande favorite de cet euro au Portugal possédant dans ses rang un Cristiano Ronaldo ancien ballon d’or et meilleur buteur d’Espagne, cependant on a eut droit à une rencontre plutôt fade.

 

Dans cet Espagne Italie, on s’attendait à ce que l’Espagne, championne d’Europe et du monde en titre ne fasse qu’une bouchée de l’Italie. Surtout compte tenu du contexte italien, en plein scandale, avec de nombreux joueurs impliqué dans le « calciocomesse »  encore une affaire de matchs truqués. De plus les italiens ont été humiliés 3-0 par les russes il y a 9 jours.

 

Pour contrer les espagnols le coach italien a mis en place une formation en 3-5-2 avec un De Rossi habituellement milieu de terrain défensif ou relayeur se retrouvant dans une position de libero. Le défenseur italien s’est particulièrement bien illustré dans ce poste puisqu’il a repoussé de nombreuses tentatives espagnoles. Le pari de Cesare  Prandelli de ce point de vu est réussi.

 

Un match de créateurs :

 

L’homme clé de la formation espagnole est sans aucun doute Xavi, toujours bien placé et surtout toujours la passe juste. C’est d’ailleurs le joueur qui a touché le plus de ballons dans ce match (123) et il a réussi 90% de ses passes. Il est le principal artisan des 66% de possession de balle de son équipe.

Andréa Pirlo n’a absolument rien à envier à Xavi, certes il a touché beaucoup moins de ballons (49) mais sa conservation de balle, ses capacités de dribble et sa précision autant dans les longues transversales que sur les coups de pied arrêtés font de lui un homme précieux pour son équipe.

 

Des attaquants maladroits :

 

Mario Balotelli aurait pu permettre aux italiens de remporter la partie, il rate une occasion en or après avoir récupéré le ballon sur un bon pressing mais il prend trop de temps pour frapper ce qui permet à Sergio Ramos de revenir et de lui subtiliser le ballon.

Chacun son boulet on pourra dire en parlant de Torres pour les espagnol car lui en ratera deux d’occasions. D’abord bien lancé seul dans l’axe il rate son dribble sur le gardien puis un peu plus tard il rate son lobe alors qu‘il aurait pu faire la passe à jésus Navas qui était complètement seul sur la droite.

 

Les buteurs : 
 

Di natale ouvrira le score d’une belle frappe enroulée du droit après un déboulé sur la gauche excellemment bien servi par Andrea Pirlo. Coaching gagnant du coach Prandelli car l’attaquant venait de remplacer Mario Balotelli.

  
Di Natale trompe casillas d'un superbe enroulé du droit

Fabregas répond du tac au tac 4 minutes plus tard à la 64ème minute d’une frappe du gauche bien servi dans l’axe dans un trou de souris par David Silva, petit milieu créateur évoluant à Manchester City.

 

Bilan du match :

 

Evidemment mauvais résultat pour l’Espagne grandissime favori de ce match. L’Italie quant à elle devra être surveillée pour le reste de la compétition car ses joueurs prouvent encore une fois qu’ils ne sont jamais aussi dangereux que lorsqu’on ne les attend pas. Mention spéciale pour leur coach qui avec ce 3-5-2 risque de causer beaucoup de problèmes à pas mal d’équipes.  L’Espagne devra trouver une solution à son inefficacité offensive si elle souhaite remporter le tournoi et réaliser le triplé inédit Euro-Mondial-Euro jamais encore réalisé par aucune nation en Europe.

 

 

 

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